Évaluer la contribution des femmes étrangères à la fécondité du moment en Grèce, 2004-2012

Notes de recherche
Par Christos Bagavos, Georgia Verropoulou, Cleon Tsimbos, Karine Guerrouche
Français

L’objectif de l’étude est d’évaluer la contribution de la fécondité des femmes étrangères à la fécondité générale à partir du cas grec entre 2004 et 2012. Plus précisément, il s’agit d’estimer la contribution respective du comportement de fécondité des femmes étrangères et de leur part dans chaque groupe d’âges de la population féminine, à la fécondité de la Grèce. Les taux de fécondité par âge et les indices conjoncturels de fécondité (ICF) sont calculés pour les femmes étrangères et les natives (femmes nées en Grèce de parents grecs) à partir d’estimations de la population et des statistiques de l’état civil des naissances. La fécondité des étrangères est largement supérieure à celle des natives pour toutes les années, mais les tendances sont similaires pour les deux groupes. Au cours de la période considérée, l’effet combiné de la fécondité des étrangères et de la part qu’elles représentent dans la population entraîne une hausse de l’ICF comprise entre 0,06 (+ 4,4 %) et 0,14 enfant par femme (+ 9,3 %). La contribution des étrangères à l’évolution dans le temps de la fécondité générale est en revanche plus marquée. Au total, les effets de composition ne jouent qu’un rôle mineur et le principal facteur à l’œuvre dans les variations de la fécondité est le comportement reproductif.

Mots-clés

  • fécondité
  • fécondité des étrangères
  • comportement de fécondité
  • effet de composition
  • Grèce
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