Le colloque de Lille : la baisse de la fécondité. Limites et opportunité d'une action des pouvoirs publics

Par Michel Fresel-Lozey
Français

Résumé

Fresel-Lozey Michel. — Le colloque de Lille : la baisse de la fécondité. Limites et opportunité d'une action des pouvoirs publics. La baisse de la fécondité en France suscite une certaine inquiétude. Le 6e colloque de démographie qui réunissait en avril 1979 à Lille, la majorité des démographes français lui a donc consacré son thème. Les économistes ont plusieurs explications : les uns étudient l'enfant comme un bien de consommation durable (école de Chicago) et appliquent en fait la psychologie simplifiée de l'« homo economicus », les autres, s'intéressent à l'équilibre global entre générations et à leur concurrence sur le marché du travail (Grauman et Easterlin). Les conséquences de la faible fécondité ont été aussi l'objet de débats animés sur le vieillissement dont on a peut-être surestimé certains dangers. Cette recherche des causes et des conséquences demeure cependant assez théorique, car la plupart des démographes continuent à penser que les politiques de population n'auront guère prise sur la fécondité et qu'en outre elles déborderaient le rôle de la puissance publique.

Voir l'article sur Persée