Aspects sociaux et médicaux de l'avortement. Deux enquêtes en Bretagne et à Créteil (1975-1977)

Echecs de la contraception et aspects psycho-sociaux de l'avortement. Trois enquêtes régionales
Par Jean-Marc Levaillant, Alain Jourdain, Marie-Laurence Lamy
Français

Résumé

Lamy Marie-Laurence, Jourdain Alain et Levaillant Jean-Marc. — Aspects sociaux et médicaux de l'avortement. Deux enquêtes en Bretagne et à Créteil (1975-1977). Cette étude présente quelques résultats d'une étude comparative effectuée à partir des données collectées dans 9 établissements hospitaliers de l'Ouest de la France et au CHU de Créteil, auprès de femmes faisant une demande d'IVG. Près de 40 % des femmes utilisaient une méthode moderne de contraception (pilule ou stérilet) au moment de la conception, ou venaient de l'interrompre (souvent sur l'avis, ou avec l'accord de leur médecin). A Créteil, 40 % des femmes ont déclaré n'avoir jamais utilisé de méthode, contre 8 % dans l'Ouest; mais dans cette région les méthodes peu efficaces (retrait, Ogino) étaient très fréquentes. Après l'intervention, la prescription contraceptive est systématique. Dans l'Ouest, la pilule est prescrite ? 93 % des femmes, tandis qu'à Créteil c'est le stérilet qui domine avec 52 % (et 34 % pour la pilule). Plus de 50 % des femmes ont été revues au moins une fois à l'hôpital 2 à 3 semaines après l'intervention.

Voir l'article sur Persée