La standardisation indirecte améliorée et son application à la divortialité en Suède (1971-1989)

I. Principes d'analyse
Par Jan M. Hoem
Français

Résumé

???? (Jan M.)- - Standardisation indirecte améliorée et son application à la divor- tialité en Suède (1971-1989). Les risques de divorce en Suède sont généralement considérés comme élevés et croissants. On analyse dans cet article les tendances et les caractéristiques de la divortialité en Suède dans les années 1970 et 1980 et on en fait ressortir les différences par nombre d'enfants déjà nés, par âge au mariage et par rang du mariage. On retrouve ainsi des résultats classiques : les risques de divorce sont plus élevés pour ceux qui ont moins d'enfants, pour les remariés et pour ceux qui se sont mariés jeunes. Le maintien d'un sur-risque chez les gens mariés jeunes à mesure qu'ils avancent en âge suggère l'effet durable d'une sélection négative par le mariage précoce. En revanche, le sur-risque des femmes sans enfant, comparées aux femmes qui en ont un, disparaît après dix ans de mariage comme si les couples restés sans enfant s'accoutumaient à l'idée de leur infécondité et ne se différenciaient plus des mères d'un enfant unique, même si la norme familiale reste réellement sur deux enfants. L'analyse recourt systématiquement à une forme améliorée de standardisation indirecte et démontre une fois encore l'utilité de combiner les techniques classiques d'analyse démographique et les notions de théorie statistique moderne.

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