L'estimation de la mortalité urbaine sous l'Ancien Régime : Aix-en-Provence et Toulouse en 1695

Par Nathalie Ostroot
Français

Résumé

Les historiens démograplies se sont interrogés sur la fiabilité des taux de mortalité urbaine en France sous l'Ancien Régime, tels qu'on a pu les calculer d'après l'enregistrement des sépultures. Si, dans les villages, les registres paroissiaux sont généralement considérés comme des sources sûres, certains historiens pensent que les décès étaient sous-enregistrés dans la plupart des villes, ce qui expliquerait pourquoi la mortalité urbaine paraît si faible. Nathalie Ostroot apporte ici de nouveaux éléments à cette question en montrant, à partir du cas précis de l'enregistrement des décès dans deux villes du sud de la France en 1695, que certains enterrements n'étaient - en effet - pas mentionnés dans les registres paroissiaux, mais peuvent être retrouvés dans d'autres sources.

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