Systèmes de mariage et structures génotypiques

Par Albert Jacquard
Français

Résumé

Les lois qui président au choix du conjoint intéressent également le sociologue et le généticien de population et, par suite, doublement le démographe. L'aspect sociologique a été étudié à l'I.N.E.D. par M. Alain Girard; l'aspect génétique a été abordé à plusieurs reprises, notamment par le docteur J. Sutter et M. Albert Jacquard. Dès ses débuts, la génétique de population a étudié l'influence des appariements dans une population sur l'évolution de sa structure génique. Le premier modèle (Hardy et Weinberg) supposait une absence totale de choix, c'est-à-dire un croisement au hasard. Mais les hommes (et probablement la plupart des animaux) n'abandonnent pas entièrement au hasard le soin de désigner leur conjoint. Une part de volonté plus ou moins forte selon les individus, des affinités, interviennent dans ces choix. M. Albert Jacquard, chargé de recherches à l'I.N.E.D., étudie ici l'influence des « systèmes de mariage » sur les structures génotypiques.

Voir l'article sur Persée