Mortality in the British peerage families since 1600

I. — Progrès de l'analyse démographique
Par T.H. Hollingsworth
Français

Résumé

Mortalité des familles nobles britanniques depuis 1600 ?.?. HOLLINGSWORTH Les données sur la mortalité de l'aristocratie britannique depuis 1600, publiées par l'auteur en 1964, sont ici réanalysées de manière plus approfondie. Les données brutes ont d'abord été corrigées, en raison de la mauvaise répartition des âges au décès (méthode exposée en annexe) : les nombres corrigés de décès par sexe, cohorte et âge, figurent dans le tableau 1. Le tableau 2 donne les quotients de mortalité correspondants, et le tableau 3 les espérances de vie à chaque âge. On a ensuite comparé l'évolution de la mortalité avant 40 ans et après 40 ans, en calculant un taux moyen de mortalité avant 40 ans (à partir du taux de survie à 40 ans) et un taux moyen après 40 ans (à partir de l'espérance de vie à 40 ans) ; le calcul a été fait pour l'ensemble des deux sexes (tableau 4). Dans les cohortes les plus anciennes, la mortalité après 40 ans était forte, tandis que la mortalité avant 40 ans était relativement faible mais elle a augmenté après pendant environ un siècle. Le tableau 5 permet de préciser l'analyse, en distinguant trois groupes d'âges : moins de 25 ans, 25-54, 55 ans et plus. Il en ressort que la hausse de mortalité n'affectait, en fait, que le premier groupe d 'âges. Les taux moyens par grands groupes d'âges (25 ans) ont été ensuite transformés en taux "du moment" (tableau 6). Dans le même tableau figure, pour chaque période, le taux de mortalité générale résultant, par application des taux par âge à une structure-type. On voit ainsi que la baisse de la mortalité a été très rapide entre 1 750 et 1 775 (environ). Revenant à l'analyse par cohorte, on a calculé (tableau 7) des taux de mortalité relatifs, par sexe, âge et cohorte, en prenant pour base les taux moyens des cohortes 1550-1699. Dans le tableau 8, on a fait la moyenne des taux relatifs portant sur la même période (quels que soient les âges concernés), ce qui donne un nouvel indicateur de mortalité "du moment", pour des périodes de 30 ans décalées de 5 en 5 ans. Enfin, dans le tableau 9, on a calculé par moyenne mobile un indicateur centré sur un 1er janvier de 5 en 5 ans. On trouve ainsi trois périodes de diminution rapide de la mortalité : 1860-1874 et 1800-1819, dont on avait déjà des indices pour la population totale ; et 1 745-1 764, qui n 'était pas soupçonnée. Diverses analyses des tables de mortalité relatives aux cohortes 1550-1699 sont ensuite effectuées : composantes principales (du type Ledermann), logit (Brass), comparaison avec les tables de Princeton (tableau 10). L' appendice décrit la méthode de correction des données, pour la répartition des âges non déclarés. Le tableau Al montre la répartition des âges au décès à 2 et 3 ans. Les tableaux A2, A3 et A4 décrivent la procédure de répartition de ces décès sur les âges voisins. Le cas de la mortalité adulte est traité ensuite (tableau A 5).

Voir l'article sur Persée