Caractère saisonnier du syndrome de mort subite du nourrisson

Par Marie-Hélène Bouvier-Colle, Juliette Inizan
Français

Résumé

Inizan Juliette et Bouvier-Colle Marie-Hélène - Caractère saisonnier du syndrome de mort subite du nourrisson. 20 % des décès infantiles sont en France attribués à la mort subite du nourrisson, qui appartient aux symptômes et états morbides mal définis. Cette proportion s'est accrue récemment dans de nombreux pays industrialisés, sans que l'on puisse déterminer ce qui revient à une évolution réelle et à un glissement dans l'interprétation de la nomenclature des causes de décès. La saisonnalité et la répartition par âge de ces décès sont remarquables. Le risque est maximum au cours du troisième mois de vie, en particulier lorsque celui-ci est atteint en hiver ; a contrario, les générations qui atteignent cet âge en été sont relativement épargnées. Il en résulte une fréquence très inégale de la fréquence des morts subites dans la première année de vie, quand on compare les enfants nés au printemps et en automne. Ces inégalités se répercutent sur l'ensemble de la mortalité infantile, car la fréquence des autres causes varie peu, de nos jours, avec le mois de naissance des enfants.

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