La sous-évaluation de la pratique contraceptive par les enquêtes

Notes de recherche
Un exemple en zone rurale d'Afrique sub-saharienne
Par Emmanuelle Guyavarch
Français

Résumé

En Afrique sub-saharienne, les mesures à large échelle, sur l’ensemble d’un pays ou d’une région, montrent que le recours aux méthodes modernes de contraception tend à progresser, mais lentement, donnant l’impression que les évolutions ne peuvent que prendre du temps dans ce domaine. Pour mieux comprendre les raisons de cette faible diffusion, principalement en zone rurale, nous avons étudié de façon détaillée l’histoire de la contraception dans une population rurale du Sénégal, résidant à Bandafassi. En utilisant plusieurs sources d’information, nous avons pu retracer la progression du recours à la contraception année après année et examiner quels en avaient été les facteurs. L’étude présentée ici montre que contrairement aux idées reçues, la contraception peut se diffuser très rapidement dans des campagnes africaines peu favorisées sur le plan socio-économique mais que cette diffusion n’est que difficilement mesurable en raison d’une sous-déclaration importante de la pratique contraceptive et que sa pérennité n’est pas assurée.

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