Consanguinité et variations biologiques chez l'homme

Par Eugène Schreider
Français

Résumé

ScHREiDER Eugène. Consanguinité et variations biologiques chez l'homme. L'expérience des agronomes a accrédité l'idée que les croisements entre lignées (hétérosis) sont favorables à la vigueur d'une espèce. Mais l'extension à l'homme pose problème. Sans doute, des rapprochements entre des mesures de consanguinité et de divers paramètres anthropométriques ont plutôt confirmé l'influence négative de la consanguinité, mais les coefficients de corrélation obtenus sont rarement décisifs et sont d'interprétation délicate. De plus si la rentabilité économique d'une espèce végétale est sans doute fonction d'un seul paramètre (taille, poids, etc.), il est impossible d'étendre à la génétique humaine des notions analogues de « valeur ». Après tout, le tabou de l'inceste n'est pas si antique ni si universel qu'on le croit généralement. Sans doute est-ce que ses méfaits ne sont pas à ce point évidents.

Voir l'article sur Persée